Le Dalaï Lama à Strasbourg – les tribulations en chaîne d’un « rhinois »

J’ai été étrangement étonnée, en lisant dans mon quotidien de ce matin que, du 12 au 18 septembre, il a été prévu, à Strasbourg, une série de rencontres avec le Dalaï Lama.

Oui, car, pourquoi viendrait-il en Alsace ? 

Il ne vient pas en Alsace mais au Parlement Européen. 

Ah ! Il descend en hélicoptère, alors ! Paris-le-ciel-le-toit-du-Parlement. 

(Je plaisante, bien sûr.) 

Le Dalaï Lama est le chef spirituel du Tibet.

Pour rappel : le Tibet est un pays transformé en région par la Chine. Le Dalaï Lama est donc comme Monsieur Richert, un chef de région mais, comme les dirigeants chinois (à l’instar de la France vis-à-vis de M. Richert) ont peur de lui car il pourrait reprendre les rênes du pouvoir, ils lui interdisent l’entrée au Tibet (alors que le monde sait qu’il est pacifiste) même s’il promet de rester « province ».

Conclusion : le pouvoir a plus peur d’1 pacifiste qui parle peu que de quelqu’un qui veut se battre et le crie haut et fort. 

Bon, il faut dire aussi que, 1 personne qui voudrait se battre contre 1,4 milliards de personnes, cela prête à la franche rigolade alors qu’une personne qui ne dit rien pourrait faire des émules. Cela s’est vu en Inde avec Gandhi. 

J’espère qu’à Strasbourg, il ne vient pas pour ne rien dire… cela pourrait déclencher une révolution ! 

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