vendredi 17 novembre 2017

Tomber de Charybde en Scylla



Je viens de lire une nouvelle qui m’est parvenue via internet et qui m’a vexée, en tout cas perturbée. Je vous livre mes impressions « à chaud ». 

Il parait qu’il ne faut plus dire « nègre » pour un travailleur-écrivain de l’ombre mais « prête-plume » ! 

Je suis une de ces employées des écritures et le mot nègre m’incommodait. Donc, je dis d’accord pour remplacer le mot, non pas parce que le mot nègre est péjoratif, il ne l’est pas plus que le mot noir pourtant employé par l’association qui l’a fait modifier, mais parce que je travaille, je vends mon travail et je gagne ma vie honnêtement. Je ne rentre pas dans la catégorie des « nègres-porte-plume » mais dans celle des artisans de l’écrit. Être connue ne m’intéresse pas donc, tout va bien. 

Non, tout ne va pas bien car, maintenant dans les contrats, on va m’appeler « prête-plume » et je n’aime pas être rabaissée. 

Voici le texte que j’ai lu et qui m’a inspiré le titre (Tomber de Charybde en Scylla) :  
Le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) a obtenu gain de cause auprès de la ministre de la culture. Désormais, il est préconisé d’employer le terme "prête-plume" pour désigner la fonction ou le métier d’écrivain de substitution. »

J’ai pensé en lisant ce texte :

  • Cette association est raciste car elle utilise le mot « noir » pour désigner les personnes à la peau peu sombre, sombre et très sombre.

  • Elle a réussi à dévaluer un métier d’artisanat à celui de « prête-plume » qui est très mal approprié puisque je ne prête pas, je fabrique, je crée des histoires et je les vends.

  • Changer le mot nègre, d’accord mais, par quelque chose de cohérent.

  • Les mots « noires » ou « nègre » ont la valeur des pensées de ceux qui les utilisent. Pour moi, il n’y a rien de péjoratif mais, si l’un est mal ressenti, l’autre l’est aussi.

-         La même chose va pour blanc : je ne suis pas blanche ! Je suis plutôt rose un peu hâlée de par mes origines hispaniques. Et puis, pourquoi il faudrait me qualifier (et qualifier les autres personnes) par la couleur de ma peau puisque vous ne me connaissez (même pas) que par mon écrit !

  • J’écris de l’humour mais, même à moi, tous les racistes m’incommodent.

Prête-plume, moi ?  Jamais !

Par ailleurs, voici ce que dit le « Larousse » sur préconiser :

  • Conseiller quelque chose, le recommander vivement.

Ouf, j’ai eu peur que ce soit totalement interdit, même pour ceux qui ne pensent pas à mal !

Ouais ! Heureusement, il y a le blog de mes amis pour me remonter le moral : avidoxe, dina.dedan,  EcrirePastel, Elsass-by-Nath, gravillons, et VittorioDenim vous feront la causette. Un petit clic sur le lien et vous êtes reliés. Bonne lecture.

samedi 11 novembre 2017

Encore une réforme "complicationnée" de l'écrit



J’ai été choquée quand j’ai entendu à la télé que des féministes sexistes (1) veulent réformer l’orthographe. Et, l’exemple était assez cocasse puisque elles aimeraient imposer (et apparemment elles le font déjà ! Brrr, j'en ai froid dans le dos !) : « L’homme et la femme sont belles. » C’est-à-dire l’accord de proximité. 

Moi (2), j’ai toujours écrit : masculin + féminin = accord avec l’être humain, qui est masculin, donc j’écris : beaux. Beaux n’étant pas mis pour hommes mais pour Hommes avec un grand H. (Voir dictionnaire, cela me fera gagner du temps. Merci.) Mais, c’est vrai que le « H » se perd et l’Homme (50% des Hommes sont des femmes, les autres sont des hommes) s’avilit et devient un simple homme.  

Mais non ! Ces dames veulent embrouiller l’écriture ! (Et ce sont des enseignantes, si j’ai bien compris le reportage !) (3) Car, dans cet exemple, je vois 3 sortes d’accords ; de proximité et de pluriel.
Je m’explique : L’homme et la femme sont belles, la femme et l’homme sont beaux, des hommes et une femme belle ou belles, au choix.  Avant, il y avait 1 accord à faire. Avec elles, il y en aura 3, voire quatre. 

Bonjour les erreurs. Je comprends que les anglais soient en avance sur nous. Pour eux, tu = you et vous = you aussi. C’est la mise en facteur du langage de l’écrit et des erreurs.
Alors, je me suis demandé comment les autres gens vont l’écrire pour ne pas choquer les lecteurs. Et, j’en ai déduit que les hommes vont écrire « la femme et l’homme sont beaux », pour ne pas vexer les quelques-unes et les quelques-unes vont l’écrire « l’homme et la femme sont belle » pour s’imposer. 

Ceci va d’abord former des clans. Et après donner une guerre des clans. Chacun voudra l’écrire comme il l’entend ! Et, il n’y aura plus de règle. Tout le monde a juste comme chez feu Jacques Martin. 

Mais, mince, on n’est plus des enfants ! Arrêtez avec vos salades ! Nous sommes en train de revenir en arrière. Concentrez-vous sur les points encore à obtenir pour une meilleure vie ensemble. L’homme et la femme sont des êtres humains, des bipèdes pourvus de conscience, capables de réfléchir à la façon d’améliorer la vie, pas de se la compliquer. 

(1)  Sexistes car ceci n’a rien à voir avec l’orthographe.
(2)  Dans les années soixante-dix j’étais féministe (normale) et ce que Nous voulions, c’était l’égalité. Il y a encore à faire.  
(3)  L’enseignant est là pour enseigner que : homme ou femme, blanc ou noir, homo ou hétéro, etc. ne sont que des humains égaux en tout entre eux, pas pour les diviser. Nous Sommes Tous Pareils. 

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dimanche 5 novembre 2017

Le Sens du Monde



D’abord, de quel monde parlons-nous ? 

Le monde qui nous entoure, c’est-à-dire les gens, nous les passagers du temps ? Le monde qui restera après nous : la Terre et certains de ses locataire ? Le monde qui se qualifie de « beau monde », la jetset d’inutiles ou le monde des pauvres ?

Eh oui, car il y en a du monde qui est venu au monde pour essayer de faire partie du monde !  Il y en a aux quatre coins du monde… qui est rond ! Alors, ils mettent une vie pour chercher un coin où, enfin, poser leurs valises et se reposer eux aussi.

Poser et se reposer : quelle erreur ! Le monde est toujours en mouvement et, quand on pose ce qu’on a et on repose ce qu’on est, du monde viendra y déposer des fleurs et une plaque avec un nom.

L’histoire se répète depuis des milliers d’années et le monde, qui se compose de gens sensés, se décompose chacun son tour !

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