mercredi 14 décembre 2016

Ton Amitié est déjà un Cadeau



Nous sommes la mi-décembre. Déjà, dans les magasins, les gens s’activent à la préparation d’une veillée réussie, avec les membres de sa famille et avec ses amis les plus chers. On essaie de penser à tout : les invités, le repas, les cadeaux. 

Ah, les cadeaux !

Il y a ceux qui ont déjà acheté un « cadeau de Noël » et ceux qui attendent la dernière minute. Ceux qui cherchent la pièce rare et ceux qui achètent le dernier truc à la mode. Ceux qui achètent le bois-fait-main et ceux qui prendront le connecté. Tout est normal ; nous sommes différents donc, tout va bien. 

Ensuite, on attend le dernier coup de minuit et on s’offre les cadeaux chacun essayant de faire de l’esprit histoire d’emballer son cadeau avec un « petit plus », une pointe d’originalité. Tout est bien. 
De plus, la bonne humeur se partage et, rares sont ceux qui ne sont pas contents. 
Cela peut arriver dans deux cas : 1) le cadeau est pourri et complètement à côté (Très, très rare !) et 2) le cadeau fantôme (Un oubli, un vol, je ne sais pas… donc, c’est encore plus rare !). Mais, à 98 %, tout va bien. 

Tout va bien : « à cheval donné, on ne regarde pas les dents ! » Même des socquettes, 3 paires à 5 Euros, je prends et, avec un vrai sourire. Et, je dis Merci. C’est déjà sympa d’y avoir pensé. 

Alors, c’est quoi les 2 % qui manquent ? 

Aujourd’hui, le cadeau pourri, on peut le revendre sur internet et, le cadeau fantôme,  on pardonne. Après-tout, le vol, l’oubli, cela peut vraiment arriver et, qui sait, la personne est en période difficile ! C’est de la famille, c’est un ami ; on comprend. Je comprends !  

En fait, il n’y a qu’une chose qui m’énerve, me peine, me chagrine ou m’agace, voire m’irrite : c’est ceux qui te font un cadeau empoisonné. C’est-à-dire un jouet qui t’oblige à acheter des piles sinon il ne marche pas ou plus, un objet qui t’oblige à payer un abonnement sinon il est inutile. Etc. 
En définitive, ce sont des « cadeaux » qui t’obligent à faire des dépenses dont tu te serais passée. Mais oui, il y a des gens qui « t’offrent » le bonheur de t’appauvrir !

C’est dingue, non ?

Ouais ! Heureusement, il y a le blog de mes amis pour me remonter le moral : avidoxe, dinadedan,  EcrirePastel, Elsass-by-Nath, et VittorioDenim vous feront la causette. Un petit clic sur le lien et vous êtes reliés. Bonne lecture.

PS : pour ceux qui veulent vraiment m’offrir des chaussettes, pointure 37, d'accord ? Merci.

lundi 12 décembre 2016

En Alsace, je veux y Croire



Je viens de voir un spot de Noël. Habituellement, on y parle de rennes qui dansent, de jouets ou barbu gentil. Là, non. 

Alors, voilà. 

Un homme, ressemblant à la créature du Dr Victor Frankenstein, s’avance vers la place du village. Là, sont réunis des gens, adultes et enfants, autour du sapin de Noël illuminé. A l’arrivée de ‘la chose’, les gens s’écartent, la peur dans les yeux. Le monstre  se met sous l’arbre. Il branche deux ampoules à ses électrodes et elles s’allument. Il essaie d’articuler un chant de Noël ; il envoie la première strophe. Les gens, effrayés, font silence. La créature le remarque et, peiné, s’arrête. On sent un moment triste, déchirant. On a pitié pour ce pauvre être. Il ferme les yeux, désolé et s’apprête à s’en aller. A ce moment-là, une petite fille entame la seconde strophe. La créature se ressaisit, étonné. Les autres gens continuent le chant. Les yeux de l’être s’illuminent. A ce moment-là, un message apparait : « Ne faisons pas de différence ; partageons. » 

Le message est clair et je veux y croire. 
Ne laissons personne dans la solitude : partageons au moins un sourire. Acceptons sa différence : l’âge, le physique, la provenance, le statut social, etc. 
C’est Noël. 
Nous fêtons le jour où un couple de sans-abris n’a trouvé qu’une étable pour mettre au monde leur enfant mais, a trouvé un lieu où s'abriter, se réchauffer, parler. Je veux y croire. Ne soyons pas égoïstes et indifférents à la misère. 

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jeudi 8 décembre 2016

Jouer du Gui, tard dans la Soirée



Il y a une tradition en France, ainsi qu’en Alsace, qui se pratique pour les fêtes de fin d’année : on suspend une petite botte de gui à une porte ou à l’entrée, le premier dimanche de l’Avent. Il parait que cela porte bonheur. (Et, pourquoi pas !?)

La coutume veut qu’on jette le gui de l’an passé pour accrocher le gui de l’an neuf ! En cherchant, j’ai trouvé ’où l’expression « Au gui l’an neuf !  

En cherchant plus, il semble que cette expression ne vienne pas de ce gui-là mais d’une formule que disaient les anciens Druides en langue Celte qui signifie, à peu près, « pourvu que le germe donne du blé » mais, cela reste à approfondir. Comme je ne connais pas de druide… 

Bref ! Ce rameau de gui, mauve ou pas, m’a tout de même intriguée. 
Le gui est un sous-arbrisseau, une plante parasite. Sans les oiseaux qui disséminent les graines visqueuses, le gui ne pourrait se multiplier ; il est dépendant de l’oiseau et de l’arbre d’accueil. 

Alors, pourquoi et comment, cette plante, qui vit en squattant une branche et se nourrit en parasite de la sève de l’arbre d’accueil, est arrivé à avoir autant d’importance ? 

La coutume veut aussi que, le gui, tard dans la soirée et tôt dans le nouveau matin de la nouvelle année, fasse un certain bruit car il faut que l’on s’embrasse sous le rameau de gui.
Humm… c’est sans doute cela ; le petit bisou qu’on ne peut refuser ! Et, je suis heureuse de constater que l’amour a sauvé une plante de l’extinction. 

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dimanche 4 décembre 2016

Un p’tit clin d’œil à Paris ; ce qui s’appelle Annoncer la Couleur.



Juste un petit aparté pour vous raconter un délicieux moment, entre ma voisine et moi, au sujet de mes décorations de Noël extérieures. 

Il faut savoir que, cette année, mon mari et moi avons décidé qu’elles seraient aux couleurs du Père Noël ; soit « rouge et blanc ». Il se trouve que les couleurs de l’Alsace sont aussi « rouge et blanc ». 

Ma voisine, une parisienne, immigrée de fraîche date, a trouvé qu’il y avait absence du bleu (Non, elle n’a pas pensé au drapeau. Le drapeau est venu après.) et du jaune qui égaient tant le blason de son ex-ville.
Une discussion s’est engagée. (Sans animosité, rassurez-vous ! Elle est très sympathique.) 

Bref, quand ma voisine, m’a dit : « Faudrait savoir ; tu es française ou alsacienne ? » Je n’ai pas pu m’empêcher de lui répondre : « Aux dernières nouvelles, l’Alsace est située en territoire de France. Donc, je suis Française. Maintenant, il se trouve que j’aime l’Alsace et je veux ce qui est le mieux pour cette belle région. Je veux qu’elle soit le cœur de l’Europe. Mais la tête pensante qui se trouve à Paris en a décidé autrement. Tant pis, on ne va pas lui faire la guerre. Il suffira d’attendre qu’elle revienne à la raison. Après-tout, Paris n’est pas la France ! »

Je sens que je vais en avoir d’autres à raconter ; ma voisine n’a pas sa langue dans sa poche et moi, j’ai une plume… 

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jeudi 1 décembre 2016

Citation d'un Lointain Passé, pas assez passé



Je continue sur mes divagations sur l’évolution de l’almanach. 

Résumé : je rappelle donc qu’il était un enseignement sur ce qu’il fallait faire ou ne pas faire à telle date puis, il est devenu un « nœud dans un mouchoir » pour se rappeler ce qu’on devra faire à une date à venir. 

De nos jours, il a encore évolué : il nous donne des renseignements dont on n’aura sans doute jamais besoin. Waouh !
Du partage de la tradition, voire la science, utile chaque jour, l’almanach est devenu un objet qui pourrait, éventuellement, servir un jour ou l’autre… 

Exemple : j’ai reçu un almanach qui me donne une citation par jour. Un autre qui me permet de sourire, ou pas, à une blague par jour. Un autre encore qui me donne une recette de cuisine par jour. Et, un quatrième, le plus utile, qui me montre une jolie image par jour. Mais si, c’est le plus utile ! Car sur l’image (Un lac, une montagne, la mer, etc. ; la nature !) j’écris des choses que je ne dois pas oublier : une date anniversaire, le jour où je dois aller chercher ma petite-fille à l’école ou les liste des courses, etc. (à chaque jour suffit sa plaine.)  
Un autre exemple : dans mon almanach des citations daté 2009, j’ai trouvé ceci : « Pourquoi acheter un journal quand on peut acheter un journaliste ? » Il parait que c’est de Bernard Tapie. A quoi, cette citation, peut-elle bien me servir ? Je ne sais pas.
Et, pour celui des recettes, si j’ai besoin d’1/365 recettes, je dois feuilleter l’almanach pour la trouver. Mettons que je l’ai loupé parce que les pages sont fines… je recommence ?! 

Où est passé la science, les coutumes, l’atavisme, etc. 
Qui a tué le bon sens au profit du commercial ?  

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