Avant |
La dernière fois, je vous ai parlé de village et du bruit
des cloches, avec ses habitants qui vivent « comme on y a toujours vécu »
mais, qui n’entend qu’une cloche, n’entend qu’un son.
En voici un autre : savez-vous
que les citadins sont tous prêts à y habiter ?
Non, je ne fais pas de l’esprit de clocher. C’est arrivé et
cela arrivera encore.
Vous habitez une maison près d’un champ et un jour, il n’y a
plus de vaches dans le champ. L’éleveur a fait faillite. Il ne produisait pas
assez ; il s’est fait sonner les cloches.
On (les représentants des créanciers
sans doute) a vendu ses vaches et les champs qui lui appartenaient. Vous êtes
tristes. Il était sympa « le Martin » avec son amour de la terre et
des animaux ! Mais, de nos jours, il faut croire que cela ne suffit pas
pour « vivre » en tant qu’éleveur.
Après, two years after ! |
Bref ! Un jour, vous voyez apparaitre, devant votre
maison, deux bâtiments de plusieurs étages avec parking et autres nuisances.
Vous n’êtes plus chez vous. La ville est venue à la campagne (comme aurait dit
Alphonse Allais, 1854/1905). Et la ville fait des dégâts !
Le villageois se retrouve en ville et le ‘vilain’ ne sait
plus où aller le dimanche car tous les jours, il va travailler en ville.
Bien. Pour ne pas terminer avec une mauvaise appréciation de
la condition humaine, je vous propose une devinette. « Quelle est la
différence entre un clocher et une voyelle ? »
Là, je vous fais
patienter un peu. Je vous parle de tout et de rien, du chômage ou de nos hommes
politiques, etc. Pendant ce temps vous cherchez la réponse.
Vous n’avez pas
trouvé ? Alors, la voici : « le clocher, c’est là qu’on sonne ».
Donc, laissez les cloches sonner !
Ouais ! Heureusement, il y a le blog de mes amis pour
me remonter le moral : avidoxe,
dinadedan, EcrirePastel, Elsass-by-Nath, et VittorioDenim
vous feront la causette. Un petit clic sur le lien et vous êtes reliés. Bonne
lecture.
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