mercredi 29 mars 2017

Journée de la procrastination



Le 25 mars, c’était la journée de la procrastination et vous connaissez mon aversion pour les "journées de".

Ainsi, en tant que femme avisée, je me suis dit que je pouvais mettre un petit message râleur sur le blog. Mais, comme je ne connaissais pas la signification du mot, j’ai voulu la chercher dans le dictionnaire.

Je me suis levée pour aller dans le salon où j’ai ma bibliothèque et, en chemin, voyant qu’il y avait du soleil dehors, je me suis dit que je pouvais écrire le texte le lendemain et je suis allée me promener. (Au parc du Champ de Mars, très arboré et bien entretenu, avec une belle fontaine ; c'est à Colmar, pour les Padiciens !)

En rentrant, j’ai remis ma recherche à demain et le lendemain au surlendemain. Et nous voici à ‘quelques jours plus tard’ mais, j’ai trouvé l’explication dans le dictionnaire. 
D’ailleurs, j’ai cherché dans plusieurs dictionnaires et n’ai pas trouvé le mot. Sans doute, les dictionnaires étaient trop anciens ; les rédacteurs avaient remis leur besogne pour une version ultérieure.

Bref, voici le petit mot. Je suis contente d’être, quand même, arrivée à le faire.
Définition du 'Larousse' pour procrastination : nom féminin, tendance pathologique à différer, à remettre l’action au lendemain. 

Comme Molière l’avait fait dire, pour la prose, à Monsieur Jourdain, j’ai fait de la procrastination et n’en savais rien ! 

Ouais ! Heureusement, il y a le blog de mes amis pour me remonter le moral : avidoxe, dinadedan,  EcrirePastel, Elsass-by-Nath, gravillons, et VittorioDenim vous feront la causette. Un petit clic sur le lien et vous êtes reliés. Bonne lecture.

jeudi 23 mars 2017

Pour la Journée Internationale de la Météorologie



Vous n’êtes peut-être pas dans l’air du temps mais, depuis un certain temps, il y a une journée pour le temps. 
Elle existe depuis 1950 mais, depuis un certain temps, on ne s’en rend pas compte tout le temps, le temps est devenu plus important. 

Bon, là, vous allez me dire que j’essaie de gagner du temps ou que je prends mon temps pour vous annoncer que le temps dont je vous parle est celui annoncé par la météo et que vous n’avez pas le temps puisque le temps c’est de l’argent et que vous avez un emploi du temps chargé. 

C’est vrai, je pourrai le dire en un rien de temps, en deux temps trois mouvements même mais, quoi ? Qui n’a pas le temps ? Celui qui meurt ce soir ? Et pourtant ! S’il s’y prend juste à temps, histoire de tuer le temps, il aura encore le temps de dire : « Le temps presse mais, j’ai fait mon temps. Qui peut en dire autant ! » 

Cette notion du temps, mécanisé, est surtout valable par les temps qui courent car, depuis la nuit des temps, le temps était celui du soleil. 
Mais, au temps pour moi, je vous ai fait perdre votre temps en partant sur le temps qui passe plutôt que de vous parler de la pluie et du beau temps, soit le temps qu’il fait. 

En même temps, si on s’arrêtait sur le temps qui s’enfuit, quand viendrait le printemps ? 
Il faut, de temps à autre, prendre son temps pour vivre, avec les saisons, avec la nature et le soleil ; tout simplement passer le plus clair de son temps à vivre... avec le temps. 

Ouais ! Heureusement, il y a le blog de mes amis pour me remonter le moral : avidoxe, dinadedan,  EcrirePastel, Elsass-by-Nath, et VittorioDenim vous feront la causette. Un petit clic sur le lien et vous êtes reliés. Bonne lecture.

jeudi 16 mars 2017

Travailler, c'est trop dur et voler... devient commun



Oui, bien sûr, en ce moment nous les voyons beaucoup à la télévision mais aucun d’eux ne vient nous parler de ce qui nous inquiète vraiment et, naturellement, de ce qu’ils pourraient faire pour résoudre ces problèmes-là. 

Leur discours est « général » mais pas de France. Il n’est pas d’Europe non plus. Non, il est général dans le sens « vague ». Il pourrait être prononcé par une autre personne d’un autre pays que cela de ferait aucune différence.

Pour exemple : le travail. 
On sait que, à cause de la robotisation, il n’y a plus de travail. Alors, pourquoi passer de 35 à 39 heures de présence sur le lieu de travail ?
Un autre exemple : le chômage des jeunes. 
On sait que tous les ans, dès le mois de juin, il y a une arrivée massive de jeunes, diplômés ou non et qu’ils auront besoin de travailler alors, pourquoi demander aux anciens de rester plus longtemps ? 

Bien, je sens que je suis en train de m’énerver. (Nous faisons tous cela quand nous atteignons notre plafond d’incompétence.) Je vais donc proposer un autre avis qui mettra candidats et électeurs d’accord. 
Philippe Seguin, excellent ministre (entre autres capacités et attributions) a même été devin (à voir ce qui se passe actuellement) et, il a dit : « Il faut aller jusqu’au bout… Pour être cohérent, continuons à faire n’importe quoi ! »

Mais, puisque je me suis calmée, revenons à notre propos du début : ce qui nous inquiète. 

Ce qui nous inquiète, c’est que le monde est en train de changer. Les migrations imposées n’y sont pas étrangères (si je peux faire un peu d’humour) mais, ce n’est pas le plus grave. Le plus grave, c’est les ressources qui s’amenuisent, la population qui augmente, les riches qui deviennent de plus en trop riches et les classes moyennes qui s’appauvrissent, la pollution qui s’approche du point de non-retour, l’asservissement de l’homme par l’homme, la violence qui se banalise et se partage, les religieux qui se retournent contre Dieu, le désert qui avance, etc. 
Alors, répondez ! 

Ouais ! Heureusement, il y a le blog de mes amis pour me remonter le moral : avidoxe, dinadedan,  EcrirePastel, Elsass-by-Nath, et VittorioDenim vous feront la causette. Un petit clic sur le lien et vous êtes reliés. Bonne lecture.

jeudi 9 mars 2017

De l'Influence du Citadin sur le Futur Proche


Avant

La dernière fois, je vous ai parlé de village et du bruit des cloches, avec ses habitants qui vivent « comme on y a toujours vécu » mais, qui n’entend qu’une cloche, n’entend qu’un son. 
En voici un autre : savez-vous que les citadins sont tous prêts à y habiter ?

Non, je ne fais pas de l’esprit de clocher. C’est arrivé et cela arrivera encore.
Vous habitez une maison près d’un champ et un jour, il n’y a plus de vaches dans le champ. L’éleveur a fait faillite. Il ne produisait pas assez ; il s’est fait sonner les cloches. 
On (les représentants des créanciers sans doute) a vendu ses vaches et les champs qui lui appartenaient. Vous êtes tristes. Il était sympa « le Martin » avec son amour de la terre et des animaux ! Mais, de nos jours, il faut croire que cela ne suffit pas pour « vivre » en tant qu’éleveur. 

Après, two years after !
Bref ! Un jour, vous voyez apparaitre, devant votre maison, deux bâtiments de plusieurs étages avec parking et autres nuisances. Vous n’êtes plus chez vous. La ville est venue à la campagne (comme aurait dit Alphonse Allais, 1854/1905). Et la ville fait des dégâts !
Le villageois se retrouve en ville et le ‘vilain’ ne sait plus où aller le dimanche car tous les jours, il va travailler en ville.  

Bien. Pour ne pas terminer avec une mauvaise appréciation de la condition humaine, je vous propose une devinette. « Quelle est la différence entre un clocher et une voyelle ? » 
Là, je vous fais patienter un peu. Je vous parle de tout et de rien, du chômage ou de nos hommes politiques, etc. Pendant ce temps vous cherchez la réponse. 
Vous n’avez pas trouvé ? Alors, la voici : « le clocher, c’est là qu’on sonne ». 
Donc, laissez les cloches sonner !

Ouais ! Heureusement, il y a le blog de mes amis pour me remonter le moral : avidoxe, dinadedan,  EcrirePastel, Elsass-by-Nath, et VittorioDenim vous feront la causette. Un petit clic sur le lien et vous êtes reliés. Bonne lecture.

mercredi 1 mars 2017

Les Gens Sont Sans Sens



Il y a quelques temps, dans un village, des nouveaux venus ont obligé un fermier de faire taire son coq. 
L’affaire étant passé par voie légale, le fermier a dû tuer son coq car, on a beau lui expliquer, au coq, qu’il ne faut pas chanter, il chantera ; c’est ainsi depuis des millénaires. 

Alors, moi, pauvre femme presque inculte, avancée dans l’âge mais passionnée de la vie des champs, je me suis dit : « Si ces citadins ont quitté la ville pour les joies du village, ils n’ont qu’à accepter tout ce qui va avec : du chant du coq à l’odeur du fumier. » 
Mais, la loi est faite par les hommes des villes pour qui le coq n’a pas d’âme. (Le livre en a, le violon aussi, mais le coq, non !) 

Et puis, le temps a passé et, l’assassinat du coq n’a pas été puni. Il a d’ailleurs été oublié.  

Or, voici qu’à Asswiller (67) des gens, nouveaux venus eux aussi, se sont rendu compte que les cloches font du bruit et ils veulent faire taire les cloches. 

Alors moi, pauvre fille de paysans, amoureuse de la terre, de la brouette et le l’Angélus qui sonne à 6 heures du matin, à midi et à 18 heures, je me dis : « Pourquoi les gens qui n’aiment pas les villages vont habiter les villages ? S’ils préfèrent un mouroir aseptisé de bruit, ils peuvent essayer les monastères. La prière se fait en silence, là-bas. Mais, peut-être qu’à la place des cloches, ils prévoient de faire venir un muezzin suisse, réglé pour ne sortir que 5 fois par jour et jamais la nuit. Etc. » 
En fait, j’ai pensé à des tas de choses inutiles et saugrenues, mêlant l’humour à l’information car, il vaut mieux en rire tellement c’est bêtement humain. 

De toute façon, cette fois, il ne faudra pas tuer de coq. C’est toujours cela de gagné.  

Ouais ! Heureusement, il y a le blog de mes amis pour me remonter le moral : avidoxe, dinadedan,  EcrirePastel, Elsass-by-Nath, et VittorioDenim vous feront la causette. Un petit clic sur le lien et vous êtes reliés. Bonne lecture.