Il y a une tradition en France, ainsi qu’en Alsace, qui se
pratique pour les fêtes de fin d’année : on suspend une petite botte de
gui à une porte ou à l’entrée, le premier dimanche de l’Avent. Il parait que
cela porte bonheur. (Et, pourquoi pas !?)
La coutume veut qu’on jette le gui de l’an passé pour
accrocher le gui de l’an neuf ! En cherchant, j’ai trouvé ’où l’expression
« Au gui l’an neuf !
En cherchant plus, il semble que cette expression ne vienne
pas de ce gui-là mais d’une formule que disaient les anciens Druides en langue
Celte qui signifie, à peu près, « pourvu que le germe donne du
blé » mais, cela reste à approfondir. Comme je ne connais pas de druide…
Bref ! Ce rameau de gui, mauve ou pas, m’a tout de même
intriguée.
Le gui est un sous-arbrisseau, une plante parasite. Sans les
oiseaux qui disséminent les graines visqueuses, le gui ne pourrait se
multiplier ; il est dépendant de l’oiseau et de l’arbre d’accueil.
Alors, pourquoi et comment, cette plante, qui vit en
squattant une branche et se nourrit en parasite de la sève de l’arbre
d’accueil, est arrivé à avoir autant d’importance ?
La coutume veut aussi que, le gui, tard dans la soirée et
tôt dans le nouveau matin de la nouvelle année, fasse un certain bruit car il
faut que l’on s’embrasse sous le rameau de gui.
Humm… c’est sans doute cela ; le petit bisou qu’on ne
peut refuser ! Et, je suis heureuse de constater que l’amour a sauvé une
plante de l’extinction.
Ouais ! Heureusement, il y a le blog de mes amis pour
me remonter le moral : avidoxe,
dinadedan, EcrirePastel, Elsass-by-Nath, et VittorioDenim
vous feront la causette si vous avez choisi votre camp. Un petit clic sur le
lien et vous êtes reliés. Bonne lecture.
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