jeudi 8 décembre 2016

Jouer du Gui, tard dans la Soirée



Il y a une tradition en France, ainsi qu’en Alsace, qui se pratique pour les fêtes de fin d’année : on suspend une petite botte de gui à une porte ou à l’entrée, le premier dimanche de l’Avent. Il parait que cela porte bonheur. (Et, pourquoi pas !?)

La coutume veut qu’on jette le gui de l’an passé pour accrocher le gui de l’an neuf ! En cherchant, j’ai trouvé ’où l’expression « Au gui l’an neuf !  

En cherchant plus, il semble que cette expression ne vienne pas de ce gui-là mais d’une formule que disaient les anciens Druides en langue Celte qui signifie, à peu près, « pourvu que le germe donne du blé » mais, cela reste à approfondir. Comme je ne connais pas de druide… 

Bref ! Ce rameau de gui, mauve ou pas, m’a tout de même intriguée. 
Le gui est un sous-arbrisseau, une plante parasite. Sans les oiseaux qui disséminent les graines visqueuses, le gui ne pourrait se multiplier ; il est dépendant de l’oiseau et de l’arbre d’accueil. 

Alors, pourquoi et comment, cette plante, qui vit en squattant une branche et se nourrit en parasite de la sève de l’arbre d’accueil, est arrivé à avoir autant d’importance ? 

La coutume veut aussi que, le gui, tard dans la soirée et tôt dans le nouveau matin de la nouvelle année, fasse un certain bruit car il faut que l’on s’embrasse sous le rameau de gui.
Humm… c’est sans doute cela ; le petit bisou qu’on ne peut refuser ! Et, je suis heureuse de constater que l’amour a sauvé une plante de l’extinction. 

Ouais ! Heureusement, il y a le blog de mes amis pour me remonter le moral : avidoxe, dinadedan,  EcrirePastel, Elsass-by-Nath, et VittorioDenim vous feront la causette si vous avez choisi votre camp. Un petit clic sur le lien et vous êtes reliés. Bonne lecture.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire