Quand on cherche la définition des muses, on trouve :
« Déesses inspiratrices des Arts et des Lettres ». Ce n’est pas assez
pour moi. Donc, ci-après, voilà un petit rajout.
Au départ, elles n’avaient aucune attribution précise et se
limitaient à trois.
Selon Pansanias, ce sont : Aédé (le chant et la voix),
Mélété (la méditation) et Mnémé (la mémoire). Ce sont elles qui livrent au
Sphinx l’énigme qu’il soumet aux passants.
Selon Cicéron, elles étaient quatre : Thelxinoé, Aédé,
Arché et Mélété.
C’est sous Platon (401 av. J.-C.) qu’elles deviennent neuf.
Elles sont les filles de Zeus et Mnémosyne (déesse de la
mémoire) et leur nombre passe à neuf. Ce sont :
Calliope : éloquence, poésie épique
Clio : histoire
Erato : art lyrique et choral
Euterpe : musique
Melpomène : tragédie
Polymnie : rhétorique
Terpsichore : danse
Thalie : poésie pastorale
Uranie : astronomie
On peut juste noter que la danse qui faisait partie des 4
muses du début se retrouve placée en septième position. Grandeur et
décadence ; les temps changent.
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Bonne lecture.
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